HISTOIRE

Riche histoire que celle de l’UOP qui fêtera son centenaire en 2030.

(La Rijole, pleine à craquer pendant les matchs de Nationale 2)

En 1930 donc, des gymnastes de la Vaillante Appaméenne décide de créer une section basket au sein de leur association. La SBVA (Section Basket de la Vaillante Appaméenne) est née et se retrouve sur le terrain du Petit Séminaire dans la rue des Jacobins. Pour la postérité, Raymond Eychenne, Marcel Belard, Paulin Palmade, Casimir Cereza et Joseph Querol formaient la première équipe de l’ancêtre de l’UOP. Engagée dans le championnat des Pyrénées, la SBVA rencontre majoritairement les clubs toulousains, dont certains évoluent encore dans les différents championnats de la Ligue Occitanie.

En 1936, la SBVA déménage sur la Place Milliane. C’est là que le basket appaméen écrira une première ligne à son palmarès en devenant champion des Pyrénées l’année suivante en 1937.

Durant ces premières saisons, le président était Fernand Roubi. Plus tard, il laissera les rênes à son fils Henri qui restera à ce poste jusqu’en 1971.

Comment la SBVA est devenue l’UOP? Au sortir de la seconde guerre mondiale et pour des simplifications administratives, toutes les associations sportives se regroupent dans une structure omnisport appelée l’Union Olympique de Pamiers. Par la suite, à l’instar du Sporting Club Appaméen pour le rugby, les clubs retrouvent leurs appellations d’origine. Tous sauf les amateurs de la balle orange qui garde ce nom qui perdure encore.

Les trente glorieuses voient quelques changements notables. L’UOP s’est trouvée un toit avec le gymnase Rambaud au centre ville. Elle y resta une paire d’années avant d’investir le Gymnase du Collège Pierre Bayle qui verra les belles heures de l’ascension de l’UOP dans la hiérarchie du basket hexagonal. Organisée depuis ses débuts autour de l’indissociable binôme Paulin Palmade - Auguste Savignol, l’UOP en 1971 s’associe à un nouveau président: Francis Delrieu. Sous l’impulsion de ce trio et avec l’ouverture de la toute nouvelle école de basket, le basket appaméen connaît un engouement progressif et une belle embellie sportive qui sera récompensée par un nouveau titre de champion des Pyrénées en 1982.

(Le Gymnase Bayle, citadelle imprenable)

Delrieu, Palmade et Savignol décident de se mettre en retrait cette année-là, sur une montée en Nationale 4. Michel Èche prend la succession sans que le succès naissant de l’UOP n’en pâtisse. Au terme de la saison 1983/1984, Pamiers accède à la Nationale 3. La génération dorée des jaunes et noirs (Claude Bergeaud, pour le plus connu, mais aussi Patrick Cancel, Gérard Aribaud, Mamadou Debat, Massamba Gueye entre autres…) reste invaincue dans son chaudron de Bayle pendant 3 ans. Apothéose de cette « belle époque », l’UOP décroche son ticket pour la Nationale 2 (troisième division nationale) en avril 1988 après une ultime victoire au gymnase Bayle face à Perpignan. Elle y restera deux saisons, inaugurant au passage son nouvel écrin de la Rijole. Les présidents se succèdent; Maurice Steffanut prend la suite de Louis Claeys en 1989. Il y restera jusqu’en 1991, année de la double descente de l’UOP en Nationale 4. Christian Gauzance puis Patrick Cancel, Gérard Aribaud et Jean-Marc Delrieu se succèdent au chevet de l’UOP qui quitte les divisions nationales.

(l'UOP en Nationale 2, au plus haut niveau amateur. L'équivalent de la Nationale 1 d'aujourd'hui)

Depuis, le basket appaméen a retrouvé les rangs de la ligue Occitanie, oscillant dans ses divisions régionales. Abandonnée en 2008, la Prénationale est retrouvée en 2018 avant une nouvelle rétrogradation en 2022. Il reste par son poids historique et sportif une institution du sport ariègeois avec sa quinzaine d’équipes engagées toutes catégories et plus de 200 licenciés.

(l'UOP, alors en Nationale 2, prend la pose devant la Poste. Équipe déjà dirigée par Claude Bergeaud, qui deviendra plus tard sélectionneur de l'équipe de France des années Tony Parker)

(Élan Béarnais / Boulazac, à la Rijole en 2020)